Collaborer avec un traducteur pour vos projets de traduction
Dernière mise à jour : 25 janv. 2021
Le métier de traducteur n'est pas protégé d'un point de vue juridique. Dès lors, n'importe qui peut se prétendre traducteur. En tant que client, vous attendez un service de qualité exemplaire et c'est tout naturel. Nous allons voir comment reconnaître un véritable professionnel pour vous éviter de tomber sur l'incompétence d'un néophyte.
Choisir le bon traducteur
La traduction ne s'improvise pas. De nombreuses universités à travers le monde proposent des formations en traduction soit sous la forme d'un master soit sous la forme d'un bachelier. Le bachelier forme des traducteurs généralistes qui traduisent des documents dépourvus de jargon technique. Le master, en revanche, permet d'entraîner les traducteurs généralistes à se spécialiser dans un ou plusieurs domaines spécifiques. Lors de nos études, nous n'apprenons pas uniquement nos langues étrangères, car même si elles sont nos outils principaux, il faut bien plus qu'une connaissance des langues pour devenir un bon traducteur. L'un des facteurs qui déterminent la réussite ou l'échec au cours des études de traduction est la maîtrise de sa langue maternelle. Il est indispensable de maîtriser parfaitement sa propre langue afin de produire une traduction de qualité. Nous avons également des cours de traductologie pour nous apprendre les bonnes pratiques de la traduction, des cours de révision pour nous fournir une bonne méthodologie de travail lorsque nous devons relire le travail d'un confrère ou d'une consœur, mais aussi des cours qui nous permettent d'éveiller notre culture générale. Loin d'apprendre uniquement nos langues de travail, nous étudions également la culture rattachée aux pays où les locuteurs parlent nos langues, car il n'est pas rare de trouver dans un document une référence culturelle qu'il nous faudra expliquer grâce à une note de traduction (notée N.d.T) ou que nous devrons transposer pour les locuteurs de la langue cible. Le futur traducteur devra aussi apprendre à utiliser efficacement les outils informatiques qui l'aideront à réaliser vos projets. Par conséquent, demandez toujours à votre traducteur de vous fournir ses références pour vous permettre d'évaluer la qualité de ses prestations.
La langue maternelle du traducteur
Un autre point que vous devriez aborder avec votre traducteur est sa langue maternelle. Nous répartissons nos langues de travail en trois catégories: la langue A, qui est notre langue maternelle ; la langue B, qui est une langue étrangère vers laquelle nous sommes capables de travailler tout en étant capables de traduire depuis cette langue ; la langue C, qui est une langue étrangère depuis laquelle nous traduisons, sans toutefois traduire vers elle. Je conseille de toujours choisir un traducteur qui traduit vers sa langue A. D'une part, si vous demandez à un traducteur de travailler vers l'une de ses langues étrangères, il vous demandera probablement un tarif plus élevé puisque la traduction lui prendra plus de temps et que le projet doit rester rentable pour lui. D'autre part, de nombreux traducteurs acceptent de travailler vers une langue étrangère même s'ils ne la maîtrisent pas parfaitement. Une traduction réalisée par un locuteur natif sera toujours préférable, car les natifs présentent l'avantage d'avoir affiné la maîtrise de leur langue toute leur vie.

Le portfolio
Votre traducteur peut-il vous fournir des échantillons de traduction ? Dans le jargon de la traduction, nous parlons de portfolio. Les traducteurs peuvent normalement vous fournir des exemples de textes qu'ils ont traduits. Toutefois, il doit s'agir de textes qui sont dans le domaine public comme des sites internet ou des documents pour lesquels il a obtenu l'autorisation d'en divulguer le contenu. Si vous parlez la langue cible, il vous sera possible de déterminer la maîtrise de la langue du traducteur. Pour qu'une traduction soit réalisée dans les règles de l'art, vous ne devez pas sentir que le document a été traduit.
Le nerf de la guerre
Le tarif du traducteur est aussi un bon indice de la qualité du service qui vous est proposé. Dans l'idéal, vous souhaitez probablement une traduction réalisée rapidement tout en étant d'excellente qualité et bon marché. Au risque de vous décevoir, cher lecteur, il est impossible d'avoir les trois. Un traducteur qui demanderait moins de 0,10 €/mot ne pourra pas assurer un travail de qualité, car pour garantir une traduction professionnelle, nous devons collaborer avec un réviseur. Ce dernier aura pour objectif de contrôler la qualité de la traduction et il doit, lui aussi, être rémunéré. Il y a donc fort à parier qu'en dessous de 0,10 €/mot, votre pseudo-traducteur se contentera de passer son texte sur un logiciel de traduction automatique ou qu'il n'assurera pas le contrôle qualité.

Les spécialisations
Le nombre de spécialisations du traducteur révèle également son professionnalisme. Lorsqu'un traducteur est spécialisé dans plus de six domaines différents, il n'est alors plus vraiment spécialisé. Acquérir un niveau d'expertise suffisant pour connaître la terminologie du domaine est extrêmement chronophage. Un de mes professeurs m'a dit un jour : "si vous voulez acheter une Porsche, allez-vous l'acheter chez un concessionnaire Porsche ou chez un concessionnaire qui vend toutes les marques ?" Il est évident que vous devriez vous diriger vers un traducteur qui possède un nombre limité de spécialisations.

Voilà ! Vous avez désormais tous les paramètres à vérifier avant de confier vos projets à un traducteur. Qu'en est-il de moi ? Je travaille uniquement depuis l'allemand, l'italien et l'anglais vers le français qui est ma langue maternelle et je suis titulaire d'un master en traduction obtenu dans l'une des meilleures facultés d'Europe. Vous pouvez découvrir mes spécialisations sur mon site internet https://meghanedarcis.com et m'envoyer un courriel à l'adresse translation@meghanedarcis.com pour obtenir mon portfolio ainsi qu'un devis personnalisé.