Comment se déroule une traduction ?
Pour réaliser une traduction digne de ce nom, le traducteur devra employer différentes stratégies et passer par plusieurs étapes pour assurer la qualité de son travail. Ces étapes sont essentielles pour la réalisation d'une traduction professionnelle. Elles font partie des bonnes pratiques en traduction et obéissent à un ordre strict. Je vais vous faire passer derrière le rideau pour vous faire découvrir les coulisses de la traduction.
Découverte du document
La première étape est la lecture du document. Elle me permet de repérer le vocabulaire technique et le type de texte que je vais devoir traduire. Si vous ne m'avez pas fourni l'information au préalable, je devrais probablement vous contacter pour savoir qui sera le public cible de votre traduction. Par ailleurs, le prix d'une traduction varie en fonction du nombre de mots contenus dans le texte, mais également en fonction de la typologie et du vocabulaire employé. En effet, si le texte contient une terminologie spécifique, la recherche terminologique me prendra plus de temps. Je dois alors en tenir compte lorsque je vous préciserai le délai nécessaire à la traduction.

Texte technique ou général
Pour une traduction, nous distinguons deux grands types de textes : les documents généraux et les documents spécialisés. Nous appelons documents généraux les textes qui ne comportent pas de terminologie spécifique et par conséquent, demandent moins de recherche. À l'inverse, les documents spécialisés contiendront du vocabulaire pointu, voire du jargon professionnel. c'est le cas par exemple de la traduction technique, juridique, médicale, automobile, etc. Dès que j'aurai déterminé les difficultés que comporte votre texte, je pourrai passer à l'étape suivante.
Réalisation du devis
En tant que client, il est normal que vous sachiez quel sera le prix final de votre traduction. Par ailleurs, en tant que traductrice, mon objectif est de vous fournir un devis le plus transparent possible. C'est la raison pour laquelle nous demandons à recevoir les documents afin d'établir le montant total de la traduction. Un traducteur professionnel se doit de vous épargner les mauvaises surprises. Dès lors, nj'adapterai mon devis au type de traduction, mais aussi au nombre de mots que contient le texte source. Il est vrai que certains traducteurs préfèrent encore facturer le nombre de mots que comporte leur traduction. Toutefois, ce genre de pratique nuit à la qualité de la traduction puisque le traducteur est tenté d'écrire plus de mots et de faire des phrases lourdes. Ensuite, il est impossible de déterminer à l'avance le montant exact que vous devrez payer. Pour des raisons de transparence, je facture donc mes services au nombre de mots de l'original. Enfin, si vous demandez à recevoir la traduction en urgence, vous verrez sur le devis qu'un supplément sera dû pour obtenir votre traduction dans les plus brefs délais. Vous recevrez finalement un devis que vous serez libre d'accepter ou non. Si vous choisissez de collaborer avec moi, je peux alors passer à l'étape suivante.
Recherches lexicales
Prenons l'exemple d'un texte spécialisé. Comme vous pouvez l'imaginer, il y aura une terminologie spécifique et il s'agira d'utiliser la terminologie adéquate en français. Pour ce faire, j'utilise des dictionnaires spécialisés dans le domaine de votre texte et des ressources informatiques ainsi que mes connaissances du domaine.
Recherches terminologiques
Il existe de nombreux dictionnaires spécialisés dans des domaines variés, mais aussi des sites internet spécialement dédiés à la terminologie. C'est le cas, par exemple, du site Iate. D'autre part, j'utiliserai également des dictionnaires au format papier en cas de nécessité, mais également les glossaires et les mémoires de traduction que j'ai constitués au fil de mes traductions. Par ailleurs, les nombreuses formations que j’ai suivies dans mes domaines d'expertise me permettent de connaître la terminologie relative à mes domaines de spécialisation. Pour en savoir plus sur mes domaines de spécialisation, vous pouvez consulter mon site internet à l'adresse https://www.meghanedarcis.com/spécialisations.
Recherches annexes sur le sujet
Si vous m'envoyez un texte de type général dans un domaine qui ne rentre pas dans mon champ d'expertise, je devrai alors faire des recherches en amont avant de commencer à traduire. Un de mes professeurs avait coutume de dire : « on ne traduit que ce que l'on comprend bien. » je le rejoins totalement, car pour pouvoir fournir une traduction de haute qualité, il est essentiel de connaître le sujet du texte tant dans mes langues étrangères que dans ma langue maternelle. Ce travail de recherches est nécessaire pour éviter les contresens et pour me familiariser avec la terminologie employée en français.

Traduction
Nous pouvons alors rentrer dans le vif du sujet, car la traduction va débuter. Afin de vous fournir un texte cohérent en français, j'utilise de nombreux outils informatiques qui m’assistent au cours de tout le processus. L'époque où les traducteurs utilisaient une machine à écrire tout en cherchant la terminologie dans des dictionnaires au format papier est révolue. C'est un avantage pour le client, car nos outils professionnels ont été étudiés pour que les traducteurs se concentrent uniquement sur la traduction. Les logiciels informatiques présentent l'avantage d'avoir réduit les délais de livraison et d'avoir amélioré la qualité des services. Le logiciel central à notre disposition est le CAT-Tool (abréviation de Computer Assisted Translation ou traduction assistée par ordinateur.

Outils d’aide à la traduction
Différents CAT-Tools sont présents sur le marché et chacun d'eux présente des avantages et des inconvénients. Ils fournissent à peu près les mêmes services, mais certaines entreprises se sont bâti une véritable notoriété dans le secteur de la traduction. C'est le cas de la société SDL grâce à son logiciel SDL Trados studio, mais aussi du logiciel MemoQ. Bien évidemment, il existe encore d'autres outils d'aide à la traduction, mais ces deux logiciels sont généralement plébiscités sur le marché.
Lorsque je commence à traduire, j'ouvre les textes sur mon logiciel de traduction (j'utilise SDL Trados studio). Je connecte ensuite mes mémoires de traduction et mon glossaire éventuel. Ces deux outils assurent la cohérence terminologique. Ils sont particulièrement utiles sur les longs textes pour lesquelles je devrai travailler plusieurs jours consécutifs. En effet, il s'agit d'éviter que je traduise un même mot de différentes manières. Le texte ne serait alors plus cohérent et la qualité ne serait plus assurée. Ces logiciels me permettent donc de ne pas devoir chercher dans le document la terminologie employée en français. Ils me font gagner un temps précieux et limitent le risque d'erreur terminologique.

Mémoires de traduction
Une mémoire de traduction est un logiciel qui enregistre toutes les phrases traduites au sein d'un même document, mais aussi dans les documents antérieurs. Un traducteur qui respecte les bonnes pratiques de traduction dispose d’une mémoire de traduction par client. De cette façon, la terminologie qu'il emploiera restera identique, même si une année s’est écoulée entre la première et la deuxième traduction. La mémoire de traduction permettra également au traducteur d'effectuer des recherches terminologiques au sein des précédents textes qu’il aura traduits. En conséquence, il pourra respecter les délais qu'il vous aura indiqués.
Bases terminologiques
Les bases terminologiques, quant à elle, sont créées grâce à un autre logiciel. Pour réaliser ou compléter mes bases terminologiques, j'utilise SDL Multiterm. Comme leur nom l'indique, les bases terminologiques rassemblent la terminologie employée pour un client sous forme de listes de mots. Elles sont créées sur base des textes qui ont été précédemment traduits pour créer un dictionnaire spécialisé.
Qu'il s'agisse des mémoires de traduction ou de la base terminologique, elles sont toutes les deux connectées au CAT-Tool qui nous affiche alors les résultats en temps réel de ces deux logiciels au cours de la traduction de manière totalement automatique.
Relecture
La dernière étape dans laquel votre traducteur est pleinement impliqué est la relecture. Il est évident que même avec nos logiciels, une erreur pourrait se glisser dans notre traduction. Il est important que votre traducteur effectue la relecture finale afin d'éliminer les éventuelles fautes de frappe. Là encore, des logiciels de contrôle qualité sont employés dans la relecture finale.
Contrôle qualité
Au cours de cette relecture, il est crucial de relire le français. Des logiciels de correction de textes existent, mais ils sont toujours imparfaits. L' œil humain est donc indispensable pour déterminer si les corrections apportées par le logiciel sont pertinentes ou non. La cohérence du texte peut également être vérifiée grâce à des logiciels de contrôle qualité. Ces derniers s’assureront que chaque terme répété dans le document a bien été traduit de la même façon partout. Les chiffres présents dans le document seront également passés au peigne fin pour éviter toute faute de frappe ou d'inattention.

Révision
La relecture finale de votre traducteur n’est cependant pas suffisante. Un bon traducteur travaille généralement avec un ou plusieurs collègues afin d'effectuer une révision. Une fois la relecture finale terminée, j'envoie mon document à un collègue dont la combinaison linguistique est identique. Le second traducteur aura pour mission de s'assurer que la traduction ne comporte aucune erreur et que le français est correct. Le prix de la révision est inclus dans le devis initial. Dès lors il ne s'agira pas d'un supplément.
Envoi du texte cible

Lorsque la révision aura été effectuée, je m'assurerai de la pertinence des corrections apportées par le réviseur et modifierai le texte en conséquence. Ensuite, je m'occuperai de la mise en page afin qu'elle soit identique au document original. la traduction sera ainsi fidèle au texte source tant d'un point de vue du contenu que du point de vue de sa forme.
Le texte est alors prêt à être envoyé. En tant que client, vous serez sûrement ravi de recevoir le texte français. Vous pourrez alors le publier et vos clients ne se rendront pas compte que le texte français est une traduction. Après tout, l'objectif du traducteur est d'être aussi discret que possible. Concrètement, le traducteur se doit de rendre le texte français aussi idiomatique que possible afin de vous aider à générer de nouveaux clients sur le marché francophone. Pour atteindre cet objectif, vous devez vous adresser aux clients de la façon la plus naturelle possible. Vous y parviendrez grâce au talent de votre traducteur.
N'hésitez pas à me demander un devis à l'adresse suivante https://www.meghanedarcis.com/contact et je mettrai mon expertise à votre service pour que vous puissiez satisfaire les besoins de vos clients francophones. Vous avez d'autres questions ? Retrouvez-moi sur Facebook à l'adresse https://www.facebook.com/meghanedarcistranslation